1. Un gain réel en espérance de vie
Détecté tôt, le cancer colorectal se guérit dans 90 % des cas (source : Institut National du Cancer, INCa). Or, près de la moitié des cancers détectés suite au dépistage sont au stade 1 ou 2, c’est-à-dire localisés. Dominer l’évolution silencieuse de ce cancer, souvent sans symptômes au début, offre une chance réelle de guérison.
2. Un test efficace, simple et accessible
- Sensibilité améliorée : depuis 2015, le test immunologique remplace l’ancien test au gaïac, détectant 2 à 2,5 fois plus de lésions prénéoplasiques ou de cancers (e-cancer.fr).
- Accessibilité : le test est envoyé à tous les ardennais concernés. Il se réalise chez soi, sans rendez-vous nécessaire, et l’enveloppe de retour est pré-affranchie.
3. Un impact populationnel sur la mortalité et les soins
- La mortalité a diminué de 20 % dans les régions ayant mis en place le dépistage organisé (INCa).
- Le recours à la chirurgie lourde baisse, tout comme un certain nombre de traitements invasifs, car les cancers sont découverts moins avancés.
Par ailleurs, le dépistage permet d’enlever des polypes avant qu’ils ne se transforment en cancer. Cette prévention secondaire reste le véritable atout du programme.
4. Un accompagnement structuré
Le dispositif est pensé pour éviter les “perdus de vue” : rappel, relance, orientation rapide vers la coloscopie en cas de positivité, prise en charge intégrale du parcours de soins. Ce suivi diminue l’angoisse, encadre la démarche et sécurise le parcours.